Formation community manager

Un community manager, aussi appelé CM ou animateur de communauté, est un professionnel travaillant sur les réseaux sociaux. On le recrute pour représenter une marque, une enseigne ou une personnalité auprès des internautes.

Le professionnel surveille la réputation en ligne de son entreprise ou de son client. En parcourant les réseaux sociaux, les sites internet et forums de discussion, il recueille les avis pertinents des consommateurs. Il lance la discussion pour chercher à résoudre les problèmes si une insatisfaction est constatée.

Le community manager veille à ce que son employeur puisse être proche des internautes. Il crée et publie des contenus images, textes, ou vidéos qui amènent les consommateurs à interagir. Ses tâches peuvent consister à la réponse aux commentaires, la relance des débats, l’organisation de concours, etc.

Le community manager doit établir des KPI pour mesurer les actions marketings et communicationnelles qu’il entreprend. Il présente différents indicateurs dans son reporting périodique, comme le nombre d’abonnés ou de réactions.

Le métier de Community Manager attire de plus en plus de personnes. En effet, la communication web a pris une place importante au sein de la société actuelle. Les consommateurs se servent d’Internet pour partager leur passion et exprimer leurs avis. Pour que cette situation puisse être profitable, elle doit être exploitée et bien gérée.

Plusieurs organisations ont besoin de quelqu’un qui peut se charger de cette gestion, d’où l’émergence du métier de community manager. Ce dernier représente une entité sur les réseaux sociaux et donc auprès des internautes. Il assure le rôle de médiateur, d’ambassadeur et de porte-parole. Son intitulé de poste peut être traduit par animateur de communauté en français.

Le community manager peut être le représentant d’une marque ou d’un produit. Des entreprises, des associations ou des célébrités peuvent aussi l’engager.

La mission d’un Community Manager consiste à améliorer la visibilité des pages qu’il gère. Forger et consolider la notoriété de son client fait aussi partie de ses attributions.

Au quotidien, un community manager travaille sur les sites, les pages et les forums qui parlent de son entreprise. Il se charge de la création de contenus comme les textes et les images. Son objectif est de créer des liens avec les consommateurs via les interactions sur internet.

L’adaptation des publications en fonction du réseau social est aussi de son ressort. Facebook, LinkedIn, TikTok et autres ont en effet chacun leurs particularités. Le community manager doit maîtriser leur fonctionnement respectif.

En tant que porte-parole de son entreprise, le community manager répond aux requêtes des internautes. Il apporte des solutions appropriées aux plaintes et aux questions qui lui sont adressées.

Aussi, le community manager se tient au courant des dernières nouvelles qui circulent. En réalisant une veille sur l’e-réputation de son entreprise, il peut mettre en place des stratégies y afférentes.

Pour évaluer sa performance, ce professionnel établit des tableaux de bord avec des indicateurs mesurables. Il peut se référer au nombre de nouveaux abonnés, des plaintes résolues, de commentaires, de partage, etc.

Un niveau bac + 2 ou bac + 3 peut permettre d’accéder au métier de community manager. Il faut toutefois appuyer les diplômes obtenus par une solide expérience. Plusieurs formations peuvent donc être suivies :

• BTS TC – technico-commercial ;
• BTS Communication ;
• BUT MMI – métiers du multimédia et de l’internet ;
• Licence information-communication ;
• Licence professionnelle communication et valorisation de la création artistique ;
• Diplôme Ina gestionnaire de données et de médias, documentaliste multimédia ;
• Licence professionnelle E-commerce et marketing numérique, etc.

Poursuivre les études vers un niveau bac + 5 est conseillé pour un aspirant au métier de community manager. Les recruteurs ont tendance à privilégier les diplômes d’école de commerce, les masters et les MBA en marketing digital.

En plus d’un bagage académique, il faut disposer d’une bonne compétence rédactionnelle pour devenir community manager. Il doit maîtriser la dynamique des relations communautaires et l’utilisation des réseaux sociaux. Aussi, des notions en graphisme lui sont indispensables.

En moyenne, un community manager qui travaille en CDI touche un salaire brut de 2 450 euros.

Ce chiffre est revu à la baisse lorsque le professionnel fait son entrée dans le métier. Le community manager débutant commence généralement avec une rémunération brute de 2 000 euros par mois. Plus il acquiert de l’expérience, plus il percevra une somme plus importante. Quelques années d’ancienneté peuvent lui permettre d’accéder à un salaire de 2 916 euros bruts par mois.

Le lieu d’implantation de son entreprise affecte aussi le montant du revenu d’un community manager. Dans les régions où les coûts de la vie sont plus élevés, le salaire l’est d’autant plus. Le salaire médian d’un community manager en Île-de-France s’élève par exemple à 2 830 euros bruts par mois.

Parmi les facteurs qui font varier le salaire figure aussi la taille de l’entreprise. Dans les TPE, on constate un salaire moyen de 2 105 euros bruts par mois. La somme augmente à 3 134 euros dans les entreprises avec plus de 5 000 salariés.

Les organisations de toute taille ont aujourd’hui besoin d’un bon community manager. Elles peuvent ainsi se constituer et entretenir une e-réputation. L’importance d’une bonne communication web n’étant plus à prouver pour assurer la croissance de l’entreprise.

Le secteur d’activité des structures qui recrutent un community manager est très diversifié. Le professionnel peut travailler pour :

• Les grandes multinationales ;
• Les entreprises de services numériques ;
• Les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) ;
• Les très petites entreprises (TPE) ;
• Les sportifs et autres célébrités ;
• Les agences de communication ;
• Les services publics, etc.

Généralement, un community manager signe un CDI. Il peut appartenir au service marketing ou communication d’une entreprise. Certains professionnels font aussi le choix de travailler à leur compte. Leur statut d’indépendant leur permet de réaliser des missions ponctuelles pour les clients.