Formation fleuriste

Pour devenir fleuriste, il est possible de s’inscrire à différents parcours après la 3^e. Le certificat d’aptitude professionnelle (CAP) qui se prépare en 2 ans est une option. Il permet d’acquérir les compétences techniques que le métier requiert. C’est un lycée, une école spécialisée ou un CFA qui prodigue la formation.

Les cours pour apprendre l’art floral peuvent se dérouler en présentiel ou à distance. Les formateurs donnent des exercices pour soutenir l’évolution des apprenants. Ils peuvent aussi remettre des documents imprimés ou virtuels aux fleuristes en formation. Avant l’examen final, ces derniers passeront par des examens blancs.

Toutes ces étapes permettent au fleuriste de travailler son sens de l’art. Il peut aussi développer ses connaissances théoriques et pratiques en horticulture.

Le CAP fleuriste se prépare généralement en alternance. Les apprenants enchaînent les périodes en établissement de formation et en entreprise. Il est d’ailleurs courant que les fleuristes professionnels accueillent des apprentis pour les seconder.

Une fois le CAP obtenu, le fleuriste peut poursuivre par un brevet professionnel (BP) pendant 2 ans. C’est surtout conseillé pour ceux qui souhaitent travailler à leur propre compte. En plus de l’horticulture et la botanique, des notions de gestion d’entreprise seront approfondies.

Outre le CAP, il est aussi possible de préparer un bac pro pendant 3 ans après le collège. Ce dernier est l’équivalent d’un BP. Le choix se fait entre :

• Un bac pro technicien conseil-vente univers jardinerie ;
• Un bac pro productions horticoles, spécialité productions florales.

Pour les adultes en reconversion, des formations professionnelles peuvent être suivies pour devenir fleuriste.

Le salaire moyen d’un fleuriste en France est de 2 220 euros bruts par mois. La fourchette s’étend de 1 021 euros à 4 700 euros bruts mensuels. Plusieurs facteurs peuvent influencer la fluctuation de cette rémunération.

Le niveau d’étude fait partie des plus déterminants. Le métier est en effet accessible sans diplôme, mais peut aussi s’exercer avec un CAP, un BTS ou un master. Surtout en début de carrière, plus le diplôme est élevé, plus le salaire sera intéressant.

L’expérience détermine aussi le revenu d’un fleuriste salarié. Après l’obtention de son CAP, le premier emploi du fleuriste peut lui rapporter 1 521 euros bruts par mois. Quelques années en milieu professionnel lui permettent d’accéder à 2 000 euros et plus. En fin de carrière les revenus bruts mensuels d’un fleuriste peuvent excéder les 3 000 euros.

La rémunération d’un fleuriste ayant les mêmes expériences et qualifications peut varier d’un employeur à un autre. Les boutiques de fleurs et les grandes surfaces qui les engagent disposent d’un barème de salaires différent.

Aussi, un fleuriste peut travailler à son compte. Son chiffre d’affaires est surtout en fonction de l’affluence des clients. Les bonnes saisons et l’existence des différentes fêtes peuvent affecter son commerce. Même lors du premier mois, un fleuriste indépendant peut avoir un salaire de 3 500 euros bruts.

Réaliser 2 ans d’études après la 3^e permet d’accéder au métier de fleuriste. Dans un lycée professionnel ou un CFA, l’apprenant peut préparer son certificat d’aptitude professionnelle (CAP).

La formation peut être suivie à distance ou dans les locaux des établissements. En plus des cours théoriques, des séances pratiques sont indispensables. L’alternance représente donc une alternative intéressante.

Proposée par plusieurs CFA et écoles spécialisées, une formation en alternance pour devenir fleuriste offre plusieurs avantages. Elle permet à l’apprenant d’acquérir une expérience professionnelle en parallèle avec ses études. Après l’obtention du CAP donc, le fleuriste certifié est déjà opérationnel. Aussi, le revenu cumulé pendant la période en entreprise peut servir à financer la formation.

Pour appuyer les connaissances acquises lors du CAP, le fleuriste peut obtenir un brevet professionnel (BP). Ce dernier requiert 2 ans de formation supplémentaires pendant lesquels on approfondit les connaissances botaniques et en floriculture. Pour permettre au fleuriste de diriger sa propre boutique, la formation comprend des notions managériales. La gestion d’équipe, des stocks et administrative seront alors abordées.

Se préparer à un bac pro permet également de travailler comme fleuriste. La formation se déroule dans un lycée professionnel pendant 3 ans. Il peut s’agir d’un bac pro productions horticoles ou un bac pro technicien conseil vente univers jardinerie.

Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, les formations certifiantes représentent une alternative au CAP et au bac pro. Leur durée et leurs modalités varient d’un établissement à un autre. Il est possible de les financer grâce aux aides des collectivités et Pôle Emploi.

Le métier de fleuriste est non règlementé. Aucune qualification ni expérience n’est exigée pour créer sa propre entreprise. Un fleuriste à domicile est pourtant un professionnel multitâche. Il est à la fois un artiste, un commercial, mais surtout un entrepreneur. Pour détenir les compétences nécessaires à la gestion de son activité, il est conseillé de suivre une formation.

Les alternatives sont nombreuses pour obtenir un certificat ou un diplôme. Il en existe à plusieurs niveaux. Pour ne citer que le CAP fleuriste, le Brevet professionnel fleuriste ou le Bac pro productions horticoles : option productions florales. Le BTS d’art floral et le Master art floral et bien d’autres en font aussi partie.

Plusieurs qualités doivent être acquises pour devenir fleuriste à domicile. Pour prendre soin et conserver les plantes, le professionnel a besoin d’une bonne notion en botanique. Aussi, un esthétisme développé lui permet de réaliser des compositions florales raffinées.

Des compétences en marketing et en gestion sont aussi essentielles pour un fleuriste à son compte. Étant en contact direct avec les clients, ce dernier doit-être doté d’une bonne aptitude relationnelle.

Pour démarrer l’activité de fleuriste à domicile, une étude de marché s’impose. Le professionnel peut mieux connaître le secteur, comme les prix affichés par la concurrence. Il peut alors se positionner et bien formuler ses services.

Le régime fiscal du fleuriste à domicile dépend ensuite de l’offre proposée. Le plafond du chiffre d’affaires et les charges sociales varient en fonction de la nature de l’activité. Si le fleuriste se limite à la composition florale, il exerce dans l’artisanat. Son activité est commerciale s’il n’assure que la revente de fleurs. Un fleuriste qui prodigue des formations pratique quant à lui une activité libérale.